Élevage

N’étant pas issu ni d’une famille d’éleveurs ni d’agriculteurs, j’ai commencé l’élevage en 1998 en faisant saillir ma première jument de concours, Cavale de la Grâce. Accompagné dans cette démarche par un ami éleveur, ainsi vit le jour mon élevage dont l’affixe, « De La Minière » porte le nom d’un lieu magique et hors du temps où j’ai longtemps habité situé sur la commune de Guyancourt(78).

La jument Cavale de la Grâce

C’était une jument plutôt sport au modèle harmonieux, avec de bons aplombs, de bonnes allures, un dos solide, une jolie tête, du caractère tout en étant très gentille. On dit que j’ai eu de la chance car elle s’est avérée très facile à croiser, donnant une production de qualité et homogène. Tous les produits ont du modèle, un bon caractère de la locomotion et un bon coup de saut.

Le choix des étalons

J’ai fait confiance très tôt à des étalons tels que Fergar Mail (SF), Dollar du Murier (SF), Clinton (BWP) ou Cicero Z (BWP) bien avant qu’ils ne jouissent de la réputation qu’on leur connait aujourd’hui. J’ai pour principe de toujours aller voir les pères « de près » pour juger de leur modèle, de leurs allures, de leur présence et de leur caractère avant de me décider, même si cette dermarche devient compliquée aujourd’hui. Je recherche avant tout des étalons chics avec de la force, du sang et de la locomotion.

De l’élevage à la compétition

Je consacre environ 5 hectares pour mes chevaux d’élevage sur le domaine. En fin d’année  de 2 ans ou à 3 ans les poulains sont débourrés selon la méthode Blondeau (débourrage éthologique), et c’est donc en confiance avec l’homme que mes poulains arrivent ensuite au travail dans mon écurie. Je commence ensuite progressivement le travail monté en recherchant très rapidement la réponse aux aides du cavalier et la rectitude. Puis, dès que possible je les emmène en extérieur pour continuer le travail sur la confiance et développer leur condition physique avant d’aborder le travail à l’obstacle.

C’est un réel bonheur, malgré les très nombreuses difficultés connues de l’éleveur, que de faire naître des chevaux, de les voir grandir puis enfin concourir, confirmant ou non les grands espoirs que l’on plaçait en eux. C’est un bonheur que je vous souhaite sincèrement de découvrir un jour.